UN GUILLOCHAGE HYPNOTISANT
Alors que l’édition 2019 du SIHH ouvre bientôt ses portes, l’horloger de Fleurier présente sa seconde réinterprétation de la première montre réalisée par Michel Parmigiani il y a maintenant 21 ans.
En 2017, à l’occasion du Salon international de la haute horlogerie (SIHH), Parmigiani présentait le modèle Toric Chronomètre, une réinterprétation contemporaine de la première montre dessinée par son fondateur Michel Parmigiani en 1997, soit vingt ans plus tôt. A quelques semaines de l’édition 2019 du SIHH, la marque de Fleurier renouvelle l’expérience avec une seconde version de ce garde-temps emblématique, la Toric Chronomètre Slate.
De prime abord, le regard est attiré voire aspiré par le guillochage qui habille le cadran de couleur gris ardoise. En effet, le visage de la Toric Chronomètre Slate est recouvert d’un tracé creusé appelé grain de riz dont le motif concentrique réalisé à la main rappelle les écailles superposées d’une pomme de pin. Sur cette surface inspirée de la beauté de la nature, deux aiguilles en or rouge de type javelot, délicatement ajourées et ponctuées de matière luminescente, indiquent les heures et les minutes en suivant des chiffres arabes en appliques. Une trotteuse dotée d’un contrepoids en croissant de lune égrène les secondes, également au centre. A 6h, un large en guichet en forme d’éventail inversé laisse apparaître le quantième. Le tout est ceint par une lunette plissée dont le moletage manuel se fait avec une roulette qui permet d’imprimer le crantage directement sur le métal.
Ces différents affichages sont obtenus grâce au calibre PF441, un mouvement mécanique à remontage automatique certifié chronomètre par le COSC. Avec son double barillet, il permet de fournir à la montre une réserve de marche atteignant les 55 heures.
Le boîtier en or rouge de 41mm de diamètre de cette nouvelle Parmigiani s’attache au poignet à l’aide d’un bracelet en cuir d’alligator couleur havane réalisé dans les ateliers d’Hermès et une boucle à ardillon en or rouge.
Prix: 24’000 CHF
Par Sharmila Bertin