CONCOURS COMPLET
L’univers exigeant de l’équitation trouve dans celui du sellier parisien un prolongement créatif naturel à l’instar de ces deux nouvelles réalisations aussi précieuses qu’élégantes.
Pour lutter contre Le temps qui file au galop, Hermès insuffle de la fantaisie dans les montres de ses collections. Les modèles Arceau Grand Tralala brides et mors dernièrement dévoilés illustrent cette volonté de légèreté. Ainsi, au sein d’un boîtier de 34mm de diamètre usiné en or rose, cerclé d’une lunette sertie de 64 diamants, une scénographie originale et raffinée des informations temporelles convie l’imaginaire à s’évader des conventions à l’aide de détails inspirés de monde équestre. Que ce soit sur un cadran en laque blanche pailletée ou noir galvanique, 110 diamants viennent illuminer une représentation graphique d’une lanière et le cercle de la petite seconde. L’aiguille de celle-ci prend la forme d’une boucle, jumelle d’un mors accroché à 1.
Cette composition trouve ses origines dans le dessin du carré de soie Grand Tralala dessinée par l’artiste française Virginie Jamin, lui-même inspiré des montures de la Garde du corps royale hongroise en charge de la protection de l’empereur François-Joseph 1er d’Autriche au XIXème siècle. L’ensemble est mis ici en valeur par l’iconique écrin crée par Henry d’Origny en 1978 sur lequel vient s’attacher un bracelet confectionné en cuir d’alligator à la teinte cordonnée à celle du cadran. Les délicates aiguilles des heures et des minutes réglées par une couronne sertie sont propulsés par le calibre maison H1912. Ce mouvement à remontage automatique délivre 50 heures de réserve de marche à cette référence qui chevauche le quotidien avec distinction et finesse.
