LE TEMPS-MIROIR
Parce que le temps présente une dimension philosophique selon la sensibilité de chacune et chacun, la maison parisienne fait de lui un reflet de soi, une nouvelle pensée à approfondir au rythme des heures.
Amener de nouveaux arguments pour pousser à la cogitation, construire la pensée, à philosopher sur le temps qui s’écoule inexorablement, est une douce marotte pour Cartier. Toutefois, avec la montre Reflection, la maison parisienne cumule une autre de ses spécialités: le travail des formes. Cette association permet ainsi non seulement de développer l’esprit mais aussi d’éveiller les sens, tel un jeu qui lierait l’imagination et le toucher, le cerveau et la pulpe du doigt.
Lors de Watches and Wonders, à Genève, il y a quelques mois le joailler-horloger français a présenté cinq fines manchettes qui affichent l’heure, deux versions en or de couleur, jaune ou rose, et trois en or blanc tapissés de diamants, seuls ou accompagnés de pierres aux teintes élégantes (émeraude, chrysoprase, tourmaline turquoise, obsidienne, opale, grenats spessartites, améthyste et oeil-de-tigre).
Chacun de ces joncs épais réinterprète librement le vocabulaire rigide de la géométrique en offrant un corps à la fois plein et ajouré, anguleux et arrondi, lisse et rugueux. L’une des extrémité dévoile un cadran clair avec des chiffres romains noirs ou recouvert de brillants que parcourt un duo de petites aiguilles de style glaive, tandis que l’autre est recouverte d’une surface fortement polie. Le temps se reflète ainsi dans ce miroir, bousculant les repères et proposant de suivre son cours normal ou, si on a l’âme poétique, de le remonter. La montre Reflection mesure 18.4 x 17.5mm pour une hauteur de 8.9mm et renferme un mouvement à quartz qui alimente la ronde des heures et minutes.
