TORTUE CHRONOGRAPHE MONOPOUSSOIR Cartier

TORTUE CHRONOGRAPHE MONOPOUSSOIR Cartier

LE TRACÉ D’UN STYLE

Pivot de la collection Privé qui regroupe des créations à la silhouette atypique, la montre de forme de la maison parisienne imaginée en 1912 sort de sa réserve hibernale pour imposer sa patte stylistique dans le paysage horloger.

L’horlogerie signée Cartier est avant tout une histoire de formes, des formes souvent vues comme singulières dans un monde peuplé de montres rondes. Au sein de sa collection Privé qui regroupe des créations à la silhouette atypique, inspirées parfois d’anciens modèles et produites en très petites séries, la Tortue Chronographe Monopoussoir fait son grand retour. En effet, longuement plébiscitée notamment par les collectionneurs, la pièce dont les contours évoquent le plastron protecteur que porte le reptile tétrapode sur le ventre, imaginée dès 1912 par Louis Cartier, sort de sa réserve hibernale cette année.

La première version de cette montre date de 1928, la suivante… de 1998! Autant dire que les apparitions de l’animal sont rares! En 2024, ce sont ainsi deux déclinaisons que présentent Cartier, en platine ou en or blanc, chacune limitée à seulement 200 exemplaires. Ponctué d’une couronne-poussoir sertie d’un saphir ou rubis en cabochon, son boîtier galbé (43.7×34.8×10.2mm) a été légèrement redessiné, ses cornes allongées, son profil affiné. Il renferme le calibre 1928 MC, un nouveau mouvement à remontage manuel spécialement développé pour lui, qui présente une hauteur de 4.3mm, vibre à la fréquence standard de 4h et fournit une réserve d’énergie de 44 heures. Grainé et légèrement doré ou opalin argenté, accueillant des chiffres romains laqués de noir ou en appliques rhodiées, le cadran cintré d’un chemin de fer est marqué par deux compteurs azurés, la petite seconde à 9h et, à 3h, le totaliseur des minutes alimenté par la trotteuse centrale. Son contrepoids évidé fait écho à la pomme évidée des aiguilles bleuies de type Breguet des heures et minutes.