AU CŒUR DE LA CULTURE NUMÉRIQUE
La marque basée dans le Jura suisse s’associe au studio créatif parisien pour présenter une nouvelle édition limitée qui s’appuie sur la cyberculture et en extrait le bug le plus populaire: la fameuse “erreur 404“.
Chez Louis Erard, la marque horlogère installée dans le Jura suisse à laquelle Manuel Emch a donné une direction à la fois plus artistique et plus “cool“ depuis son arrivée il y a près de trois ans, une nouvelle collaboration équivaut à une nouvelle interprétation du temps, toujours avec une dimension hyper créative, une approche différente et ludique, le tout à un prix accessible dépassant rarement les 4’000 francs suisses. Cette fois-ci, c’est au serial hand swaper Romaric André qu’elle a fait appel, donnant ainsi naissance au Régulateur x seconde/seconde/ du nom du studio créatif parisien spécialisé dans le remplacement d’une ou plusieurs aiguilles pour apporter un élément disruptif sur un cadran généralement classique.
Pour cette édition limitée à 178 exemplaires, l’inspiration a été puisée dans la culture numérique pour en extraire ce qui incarne probablement le bug le plus ancien et populaire: la fameuse “erreur 404“. Ici, pas de frustration mais beaucoup d’humour puisque une plaquette bleue placée à 3h sur le cadran opalin argenté et miroitant transforme le nom de Louis Erard en… Louis Error! Toutes les 45 minutes, la barre qu’incarne l’aiguille centrale du régulateur forme une sorte de bandeau d’alerte, scindant la silhouette en huit que forme le double compteur azuré (les heures dans la partie supérieure à 12h, la petite seconde dans l’inférieure à 6h).
Usiné en acier, le boîtier mesure 42mm de diamètre et 12.25mm d’épaisseur. Il héberge le calibre Sellita SW266-1, un mouvement à remontage automatique cadencé sur la fréquence standard de 4hz et délivrant une réserve d’énergie de 38 heures.
Prix: 2’404 CHF
Par Sharmila Bertin