RÉTRO MON AMOUR
Ce n’est pas un mais deux garde-temps exceptionnels que vient de dévoiler l’atelier de la marque genevoise, deux interprétations minimalistes à la fois similaires et différentes de l’esprit Art déco rapporté à l’horlogerie. Le choix risque d’être difficile!
Il y a des êtres dans ce monde qui détiennent un pouvoir magique: celui de transformer en beau tout ce qu’ils touchent, d’apporter de la lumière du bout de leurs doigts. Pas besoin de baguette spéciale mais deux choses essentielles: le talent et la passion. Laurent Ferrier fait sans aucun doute partie de ces enchanteurs et chacune des créations qui sortent de son atelier genevois est éblouissante. Preuve en est ce duo de garde-temps Square Micro-rotor Retro, un binôme à l’élégance minimaliste clairement inspirée du mouvement Art déco, dont le cœur est aussi sublime que performant.
Comme chaque pièce estampillée Laurent Ferrier, ce duo ne déroge pas à la règle: les lignes arrondies du boîtier de forme coussin (41x41mm de diamètre pour 11.10 d’épaisseur) appellent à la caresse. Pour ponctuer cette ergonomie délicate, la couronne arbore une forme boule striée de cannelures. Forgé en acier ou en or rouge, l’écrin abrite le calibre FBN 229.01, un mouvement dont le remontage s’opère automatiquement via un micro-rotor unidirectionnel à cliquet et est optimisé grâce à l’échappement en silicium à double impulsion directe au balancier. Battant à la fréquence douce de 3hz, ce moteur délivre une réserve d’énergie de trois jours.
Vêtus d’une finition opaline, les visages se déclinent en un argenté clair et un gris charbonneux qu’occupent des chiffres arabes dits aviateurs anthracites ou blanc mat dont le 3 et le 9 sont positionnés horizontalement et reliés par un cercle que ponctue une petite seconde azurée à 6h, et un chemin de fer le long du pourtour. Les traditionnelle aiguilles de forme sagaie, signature styliste de la marque, affichent au centre les heures et les minutes.
Le bracelet en cuir d’alligator kaki ou gris foncé doublé d’Alcantara se ferme à l’aide d’une boucle à ardillon.
Prix sur demande
Par Sharmila Bertin