APOLOGIE DE LA PERFORMANCE
Après 8’600 heures de développement, la marque suisse et le constructeur britannique signent avec ce garde-temps un modèle de design et de techniques horlogères.
Pour la troisième collaboration entre Richard Mille et McLaren, le binôme a élaboré de concert un garde-temps exceptionnel à tout point de vue. Partant d’une feuille blanche, la conception du boîtier de la RM 40-01 Tourbillon Automatique McLaren Speedtail a nécessité à lui seul 2’800 heures de travail. Celui-ci se distingue par un profil tendu hors norme qui n’est pas sans rappeler celui du bolide éponyme à la montre. Telle la forme d’une goutte d’eau, plus fin et moins large à sa base, il gagne progressivement en épaisseur et en envergure. À l’instar des dernières créations de la marque, Carbone TPT® et titane sont omniprésents.
Au sein de cet écrin, le calibre CRMT4 orchestre pour la première fois chez Richard Mille, un tourbillon maison, une date surdimensionnée et un sélecteur de fonctions. Pour en faciliter l’usage, le quantième se règle à l’aide d’un poussoir placé à 8h. Un autre, logé à 4h, sert à choisir, comme pour une boîte de vitesse, le mode W pour le remontage, N pour la position neutre ou H pour la mise à l’heure. Tous deux s’apparentent aux aérations situées derrière les roues avant de la voiture. Nombre d’éléments s’inspirent du design de la McLaren. Les crénelures de la lunette évoquent ainsi les ouvertures latérales du capot. Le liseré orange prolongeant la partie inférieure du mouvement et reproduite sur le bracelet rappelle les feux verticaux intégrés au niveau du pare-brise arrière de la Speedtail.
À l’instar des 106 hypercars assemblées par le constructeur britannique, autant de garde-temps sont mis en vente.
Prix: sur demande richardmille.com
Par Dan Diaconu