SCULPTURALE!
Après des déclinaisons noires et bleues, les horlogers de Nyon proposent une évolution parée d’un blanc lumineux qui accentue le jeu de profondeur de ce garde-temps à la forte personnalité.
Sang bleu. Le nom ne fait pas référence à la royauté française mais à une revue prestigieuse lancée par le tatoueur et directeur créatif suisse Maxime Plescia-Büchi. De sa collaboration avec Hublot est née en 2016 l’une des plus surprenantes montres des collections de la marque. Trois ans plus tard, l’évolution du modèle ne fait pas dans la demi-mesure et joue une carte encore plus disruptive grâce une scénographie géométrique tridimensionnelle et la présence d’une complication chronographe: Big Bang Sang Bleu II White. Le boîtier de 45mm de diamètre et sa lunette hexagonale aux multiples facettes protègent un cadran littéralement dentelé. Les aiguilles, deux losanges et une flèche, évoluent dans ce décor stylisé ajouré. Des lignes enchevêtrées distinguent de même la petite seconde et le totalisateur du chronographe en position bicompax.
Cette évolution abrite un mouvement à remontage automatique doté d’une fonction retour-en-vol. Le calibre HUB1240 vibre au rythme de 28’800 alternances par heure et assure 72 heures de réserve de marche. La masse oscillante ciselée à l’image du cadran se dévoile via le fond saphir de la boîte.
La marque propose deux séries limitées, l’une de 200 pièces en titane, l’autre de 100 exemplaires en King Gold, un alliage maison exclusif à base d’or rose. Ce duo de choc a pour dénominateur commun l’omniprésence du blanc côté cadran. Cette tonalité met en exergue l’alternance des surfaces polies et satinées de la boîte. La Big Bang Sang Bleu II White se porte sur un bracelet en caoutchouc blanc et noir terminé par un fermoir à boucle déployante.
Prix: 23’900 CHF (titane) – 44’900 CHF (King Gold) www.hublot.com
Par Dan Diaconu