NAISSANCE D’UN PONT
Après des boîtes rondes et d’autres de forme coussin, Laurent Ferrier bifurque vers une nouvelle architecture en rupture avec sa production avec cette pièce présentée durant le SIHH 2019.
Laurent Ferrier célèbre cette année ses 9 années d’existence. Durant cette courte période, la marque qui ne produit qu’entre 100 à 150 garde-temps par an s’est déjà distinguée pour le travail accompli en remportant plusieurs récompenses lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Auréolé de ces succès, l’entrepreneur éponyme poursuit sa quête d’excellence avec une nouvelle référence, la Bridge One. Il s’agit de la première pièce de forme rectangulaire dont les lignes s’inspirent de celles des constructions industrielles, des ponts et des verrières du 19ème siècle telle la Passerelle de l’île à Genève. Sur le boîtier en acier (30x44mm), tous les éléments ont été travaillés en courbes, même la glace en saphir teintée, pour faire ressortir les volumes et offrir un sentiment de confort au poignet. Deux versions sont proposées. La première fait évoluer des aiguilles stylisées sur un cadran en émail Grand Feu orné de chiffres romains à 6 et 12h et d’index. Cette composition aérée et élégante assure une belle lisibilité. La seconde propose une autre ambiance avec un cadran gris ardoise. Si le 12 en chiffre romain est toujours présent, une petite seconde prend place à 6h.
Ces déclinaisons sont animées par un calibre rectangulaire, le LF 107.01, spécialement développé pour la Bridge One. Ce mouvement à remontage manuel dispose une fois remonté à son maximum de 80 heures de réserve de marche.
Les modèles s’accompagnent de bracelets en cuir d’alligator ou en alcantara selon les variantes. Tous deux sont dotés d’une boucle déployante.
Prix: 33’000 CHF
Par Dan Diaconu