MACHINE À REMONTER LE TEMPS
La manufacture locloise redonne vie à l’un de ses premiers chronographes automatiques avec ce garde-temps devenu une référence aussi bien par sa mécanique que par ses atours innovants.
Avant l’explosion des motifs floraux et des couleurs psychédéliques durant les années 1970, les teintes proches de la nature s’imposent dans la société vers la fin de la décennie précédente. Le vert, le marron et le jaune habillent alors toutes les créations, qu’elles soient sportives ou élégantes. Zenith nous replonge dans cette époque inspirante avec la Chronomaster Revival A385. Plus qu’une simple réinterprétation de la montre de 1969 qui a accueilli le mythique calibre El Primero, cette édition reprend trait pour trait les atours du modèle original à l’exception des verres saphirs. Les formes et les détails, comme l’échelle tachymétrique qui cercle la minuterie, sont ainsi bien présents. Outre la prouesse mécanique, cette pièce s’est aussi distinguée par la présence du tout premier cadran de l’industrie horlogère orné d’un effet dégradé. C’est ce dernier que l’on retrouve ici. En parfait accord avec ses nuances de brun, un Super-LumiNova® beige vient recouvrir les aiguilles des heures et des minutes ainsi que les index.
L’ensemble des données temporelles est propulsé par le calibre El Primero 400 logé dans le boîtier en acier de forme tonneau de 37mm de diamètre. Il orchestre avec précision la mesure des temps, laquelle s’effectue à l’aide des poussoirs de type piston et se lit grâce à la trotteuse centrale et aux deux totalisateurs blancs positionnés à 6h et à 3h. Une petite seconde à 9h et un quantième à 4h40 complètent les informations.
Deux bracelets accompagnent la Chronomaster Revival A385. L’un est confectionné en cuir de veau brun clair. L’autre est une réédition du modèle “Gay Frères“ en métal qui se ferme à l’aide d’une double boucle déployante.
Prix: 7’900 CHF (cuir) – 8’400 CHF (acier) zenith.com
Par Dan Diaconu