EN MISSION SPECIAL
Il y a 60 ans, l’entreprise horlogère créait la première montre de plongée moderne pour les missions en haute mer menées par l’unité militaire des Nageurs de combat. Aujourd’hui, une édition limitée à 300 exemplaires rend hommage au courage de ces experts de l’océan.
Dès son arrivée au sein de Blancpain en 1950, Jean-Jacques Fiechter entreprend de développer un outil horloger pour accompagner les plongeurs professionnels. Lui-même passionné d’exploration sous-marine, il connaît les critères incontournables que devra englober cette montre: solidité, étanchéité, fiabilité et lisibilité. Deux ans plus tard, il est contacté par Robert “Bob“ Maloubier et Claude Riffaud, les fondateurs des Nageurs de combat, cette unité militaire qui regroupe de redoutables plongeurs chargés de missions en haute mer. Baptisée Fifty Fathoms, la montre voit le jour en 1953 et est rapidement testée puis approuvée par les Nageurs de combat pour compléter leur équipement.
Cette année, la manufacture installée dans la Vallée de Joux propose une édition limitée à 300 exemplaires en hommage à ces experts des fonds marins, le modèle Fifty Fathoms Nageurs de combat. Inspiré de la pièce d’origine, il présente un boîtier en acier de 45mm de diamètre coiffé d’une lunette tournante unidirectionnelle. L’échelle luminescente inscrite sur cette dernière est protégée par un anneau galbé en saphir. Le fond du robuste écrin arbore la gravure de l’insigne du certificat de l’unité militaire soit une ancre encadrée par un couple d’hippocampes ailés.
Sur le cadran noir mat, les index géométriques dont le fameux triangle à 12h et les aiguilles blanches des heures, minutes et secondes au centre sont généreusement enduits de Super-LumiNova® pour une lecture dans les conditions les plus extrêmes. Une date à guichet à 4h30 complètent ces informations.
La Fifty Fathoms Nageurs de combat est rythmée par le calibre automatique 1315. Doté de trois barillets montés en série, il délivre une réserve de marche de 5 jours (120 heures).
Prix: 14’500 CHF
Par Sharmila Bertin