UN VISAGE ECLATANT
Près de 30 ans après la montre d’origine qui bouscula les codes en faisant danser des diamants librement sur son visage, la marque basée à Genève rend hommage à cette icône en présentant une nouvelle version légèrement retravaillée.
De son esprit audacieux et de son coup de crayon magique est née une montre libre et affranchie. Caroline Scheufele, co-présidente et directrice artistique de Chopard, reprend une pièce de 1976, la Happy Diamonds, pour en créer une nouvelle en 1993: Happy Sport qui, contrairement à son aînée, laisse les diamants danser librement sur son cadran, sans entrave aucune. Les pierres suivent le rythme du poignet, tantôt langoureux, tantôt frénétique, et le mélange avec l’acier confère à l’ensemble une élégance décontractée. Cette montre fascinante a été légèrement retravaillée, notamment selon la proportion harmonieuse du nombre d’or, en une édition Happy Sport the First limitée à 1’993 exemplaires.
Le modèle créé par Caroline Scheufele présente un boîtier en acier de 33mm de diamètre sur lequel on retrouve les saphirs en cabochon qui viennent ponctuer les attaches et la couronne. Son dos muni d’un verre saphir offre une vue dégagée sur les rouages de son mouvement automatique, le calibre Chopard 09.01-L qui fournit une réserve d’énergie de 42 heures une fois pleinement remonté.
Le spectacle repose sur la chorégraphie aléatoire de 7 diamants mobiles, encapsulés individuellement dans une gaine métallique en forme de toupie et retenus entre deux panneaux de verre saphir au-dessus du cadran. Sur le cadran immaculé, deux aiguilles bleues de forme glaive et une trotteuse argentée survolent de grands chiffres arabes reliés par une minuterie en chemin de fer, tandis que la date figure à 6h.
La Happy Sport the First , qui se porte avec un confortable bracelet en acier à 4 rangs de maillons galets et une boucle déployante, existe aussi dans une version exclusive avec lunette pavée de diamants et cadran en nacre perlée (788 pièces).
Prix: 9’850 EUR (acier) – 17’300 EUR (acier serti)
Par Sharmila Bertin