LE CLAIR-OBSCURE D’UNE SILHOUETTE
Lorsque deux couleurs aussi tranchées, aussi opposées que le jour et la nuit, s’affrontent sur le corps de la J12, il n’y a pas de fusion à réaliser ni de choix à envisager: c’est une cohabitation harmonieuse qui s’installe.
20 ans, l’âge de tous les possibles, lorsque la vie déroule son tapis rouge vers un futur qui se veut prometteur. Née en 2000, la J12 de Chanel célèbre son 20ème anniversaire, après avoir été redessinée – le fameux “changer sans changer“ – en 2019. Les premières versions de cette jeune icône étaient habillées de céramique noire, les secondes parées de blanc mais pour fêter cette 2ème décennie, la montre affirme son caractère tranché avec la J12 Paradoxe, un savant équilibre entre deux couleurs que tout oppose et que la maison parisienne fait néanmoins cohabiter en une douce harmonie.
Sur le boîtier en céramique et acier de 38mm de diamètre muni d’une lunette fixe bicolore, une démarcation a été tracée à la règle. Littéralement. Toute la partie droite de cet écrin immaculé – attaches, flanc, lunette et cadran inclus – évoque une nuit d’encre, comme la face cachée d’un visage, la partie sombre et discrète de la J12. Le tour d’heures présente des chiffres arabes en applique nappés de noir sauf le 3 qui crée un contraste comme une lune dans un ciel nocturne. Cintrées par une minuterie en chemin de fer semblable à un jeu de dominos, les aiguilles noires de style bâton des heures et minutes et la trotteuse à flèche sont terminées d’un trait de matière luminescente blanche. Entre 4h et 5h, le quantième affiché en noir sur fond blanc se remarque à peine.
L’essentiel du temps est délivré par le calibre 12.1, un mouvement à remontage automatique de manufacture, certifié chronomètre par le COSC et cadencé sur la fréquence standard de 4hz. Ce cœur mécanique dispense une réserve d’énergie de 70 heures.
La J12 Paradoxe se porte un bracelet fait de trois rangs de maillons en céramique blanche que ferme une boucle déployante en acier.
Prix non communiqué
Par Sharmila Bertin