MARIAGE HEUREUX
Né pour fendre les flots et dominer les profondeurs océaniques, le nouveau chronographe de l’horloger biennois marie sur son boîtier et son bracelet trois matériaux différents.
Le lien qui unit le monde aquatique à Omega date des années 1930. C’est en effet en 1932 que l’horloger biennois conçoit l’Omega Marine, sa 1ère montre étanche testée à 73m dans le Léman. En 1957, c’est au tour de la Seamaster 300 de voir le jour puis à la Seamaster Professional 300M en 1993 et enfin la Seamaster Planet Ocean en 2005. Autant dire qu’il s’agit bien plus qu’un simple lien mais une véritable histoire d’amour qui continue aujourd’hui notamment avec l’introduction de la Seamaster Diver 300M Chronograph.
Pour réaliser cette montre de 44mm de diamètre, Omega a marié trois matériaux différents: l’or SednaTM – un alliage qui concentre environ 75% d’or et 25% de cuivre et de palladium et offre une rousseur intense et durable – pour la lunette rotative unidirectionnelle, la couronne et les poussoirs, le titane – bien connu pour sa légèreté, sa solidité, sa résistance à la corrosion et sa couleur grise – pour la carrure, et le tantale – un métal de transition lourd et biocompatible aux reflets bleutés, utilisé par la marque depuis 1993 – pour la base de la lunette et les maillons centraux du bracelet.
Sur le cadran en céramique bleue que décore le motif vagues réalisé au laser, les aiguilles dorées, de forme glaive et luminescentes, affichent les heures et les minutes courantes tandis que les secondes défilent à 9h dans l’un des compteurs chanfreinés. Une trotteuse terminée d’un pois marque les secondes du chronographe et alimente le totaliseur à 3h qui regroupe les minutes et les heures. Le tout est rythmée par le calibre automatique Omega 9900 Master Chronometer qui délivre 60 heures de réserve de marche.
Prix: 19’500 CHF omegawatches.com
Par Sharmila Bertin