L’OMBRE D’UNE CHEVAUCHÉE
Afin de rapporter l’esprit d’un dessin réalisé pour un carré de soie sur le visage d’une montre, la maison parisienne a fait appel au savoir-faire créatif des métiers d’art et présente ainsi un duo de pièces en édition limitée.
Cinq ans avant la naissance de la montre Slim d’Hermès en 2015, l’artiste Benoît Pierre Emery imagine l’emblème de la maison parisienne dans “une chevauchée céleste réalisée en pointillé d’or sur soie“ apposé sur un carré. Plus d’une décennie après, ce dessin de la silhouette presque mystérieuse de l’animal est reprise pour décorer le cadran d’une montre, la Slim d’Hermès Cheval de légende, proposée en deux versions, chacune limitée à 24 exemplaires. Pour cette création inédite, Hermès a fait appel à un savoir-faire rare qui, comme tout métier d’art, implique une adresse minutieuse.
Parce qu’elle possède un visage bien ouvert sur le monde, délimité par une fine lunette ici tapissée de 52 diamants de taille baguette, la Slim d’Hermès se prête magnifiquement au talent de l’artisan qui, sur un disque émaillé de blanc, a creusé de minuscules alvéoles afin d’y nicher des billes en or rose ou en émail bleuté. Le cadran est ensuite enfourné pour que les hautes températures amalgament et figent ces petites sphères, matérialisant ainsi les contours du cheval au galop pensé par Benoît Pierre Emery. Au centre de ce délicat tableau, deux aiguilles longilignes, typiques de la collection, élancées comme des cravaches, marquent les heures et les minutes. L’essentiel du temps est cadencé par le calibre H1950, un mouvement automatique extraplat de manufacture, dont le remontage se fait par micro-rotor et garantit une réserve d’énergie de 48 heures, qu’abrite un boîtier en or blanc de 39.5mm de diamètre. Ce binôme de montres signé Hermès se porte sur un bracelet en cuir d’alligator mat, couleur chantilly pour la variante avec billes d’or ou bleu saphir pour le modèle avec perles d’émail, fermé par une boucle à ardillon.
