LA SILHOUETTE DU DESTRIER
L’animal emblématique de la maison parisienne devient ombre furtive, silhouette en mouvement et tissage précieux pour galoper en toute liberté sur le cadran de deux nouvelles montres présentées en édition limitée.
En véritable exploratrice, l’horlogerie Hermès voyage à travers le monde pour découvrir des arts parfois inconnus, parfois oubliés mais souvent inédits, qu’elle transporte dans ses malles afin de les déposer ensuite sur les cadrans de ses montres. Le modèle Slim se prête parfaitement au jeu, véritable toile vierge miniature sur laquelle la maison parisienne aime libérer son expression créative. Cette dernière a rapporté d’Asie une technique artisanale de tissage pour habiller le couple de Slim d’Hermès Cheval Ikat présenté en édition limitée à 36 exemplaires par version.
L’un est lumineux comme le soleil, avec ses teintes claires que rehausse la chaleur de l’or rose, tandis que l’autre évoque plutôt un ciel de nuit éclairé par un ruban d’étoiles que bercent les reflets argentés de l’or blanc. L’animal emblématique d’Hermès chevauche en toute liberté sur le cadran verni de blanc ou de bleu. Son élégante silhouette est composé d’un millier de fils d’or appliqués selon la technique de teinture et de tissage dite ikat, un art textile originaire d’Indonésie (d’où son nom qui signifier “nouer“) et très répandu en Asie. Ce travail d’assemblage minutieux permet d’obtenir un motif en relief qui accroche la lumière, de couleur pêche pour la version en or rose ou argenté pour le modèle en or blanc.
Sur le corps du cheval naissent deux aiguilles de forme bâton qui indiquent les heures et les minutes, rythmées par le calibre H1950. Ce mouvement à remontage automatique extraplat, qui loge au sein du boîtier de 39.5mm de diamètre, bat à la fréquence de 21’600 alternances par heure et délivre une réserve d’énergie de 42 heures.
Ce duo de Slim d’Hermès Cheval Ikat s’accompagne de bracelets en cuir d’alligator de couleur noir ou chantilly.
Prix: 28’000 CHF (or rose) – 33’000 CHF (or blanc) hermes.com
Par Sharmila Bertin