VOYAGE SIDÉRAL
Avec cette série limitée, Louis Moinet repousse les frontières de l’imagination horlogère avec un nouveau calibre doté de deux tourbillons, chacun propulsant un vaisseau spatial.
L’espace semble pour Louis Moinet une source d’inspiration aussi infinie que ses dimensions. La dernière création nous propulse dans un univers de science-fiction. Ainsi sur le cadran aussi noir qu’un ciel sans étoiles de la Space Revolution, quatre éléments singuliers se distinguent. Deux prennent la forme de vaisseaux spatiaux usinés en titane. Leur poids n’excède pas les 0.5 grammes. Leurs trajectoires opposées les amènent à ce confronter 18 fois par heure. L’un opère sa révolution en 5 minutes, l’autre dans un sens antihoraire en 10 minutes. Les deux autres structures, des tourbillons volants, sont en rotation permanente, sur eux-mêmes chaque minute et autour de l’axe central. L’ensemble, tout en relief, est protégé par un impressionnant saphir qui vient coiffer une boîte en or rose de 43.5mm de diamètre.
Concrètement chaque organe réglant est couplé à un astronef. L’énergie produite du premier sert aux mouvements du monde interstellaire du second. Trois années ont été nécessaires pour finaliser les rotations opposées du double tourbillon intégré au calibre LM104. Le mouvement à remontage manuel composé de 470 pièces dispose de deux oscillateurs à mécanisme différentiel. La complexité de l’architecture mécanique impose la présence d’un sélecteur de fonction logé au dos de la boîte pour permettre au choix à l’aide de la couronne soit le remontage de la montre, soit la mise à l’heure.
Les huit exemplaires de la Space Revolution se portent sur un bracelet en cuir d’alligator terminé par une boucle ardillon.
Prix sur demande
Par Dan Diaconu