LE ROCK’N ROLL EST INTEMPOREL
A la fois juke box muet, platine de vinyles animée et scène de concert miniaturisée, le visage de la nouvelle pièce d’exception de la marque de La Chaux-de-Fonds retrace l’épopée musicale de l’un des groupes de rock les plus mythiques.
Il y a des morceaux qui dès les premières notes donnent le frisson, projettent vers le souvenir d’un moment unique, partagé avec des amis lors d’un concert ou en solo chez soi, les yeux fermés au son des paroles, des accords de guitare, des percussions rythmées. Jaquet Droz nous replonge dans cette nostalgie mélomane avec son nouveau chef d’œuvre, The Rolling Stones Automaton, qui s’adresse aux amoureux du légendaire groupe de rock britannique né dans les années 1960.
Miniaturisée telle une maison de poupées mais sans figurines aux joues rouges, le décor central évoque l’installation des instruments de musique de Mick Jagger et ses acolytes sur la scène d’une salle de concert, avant l’entrée des artistes, avant l’arrivée de la foule. Guitares, ampli, batterie, harmonica: tout a été sculpté dans de l’or rouge ou blanc puis peint à la main. Point de fosse ici mais mais un anneau en laiton rhodié, sillonné comme la surface d’un vinyle et mobile à la demande en pressant sur le poussoir niché dans la couronne à 3h. Six pochettes d’albums figurent sur ce cadran en mouvement à choisir parmi une collection allant du mythique “Sticky Fingers“ (1971) au récent “El Mocambo“ (2022). A 9h, la fameuse “Big Mouth“ et sa langue tirée prennent vie tandis qu’à 10h, l’indication de la réserve de marche (qui s’élève à 68 heures comme la majorité des montres Jaquet Droz) est incarnée par la reproduction du bras et du diamant présents sur un tourne-disque. Au cœur du boîtier en or rouge de 43mm de diamètre bat le calibre 2653 AT2 automatique qui intègre un mécanisme automate à remontage manuel et anime, côté face, les aiguilles de style lancine des heures et minutes sur le cadran en onyx noir décentré vers 12h.