LE CIEL, UN AUTRE TERRAIN DE JEU Breguet

LE CIEL, UN AUTRE TERRAIN DE JEU Breguet

Dans le riche passé de Breguet, Paris représente une pierre angulaire puisque c’est elle, témoin silencieux, qui a vu un jeune Neuchâtelois, Abraham-Louis Breguet (1747-1823) se former à l’art de l’horlogerie auprès de grands maître, installer son atelier et donner vie aux plus grandes inventions, tant techniques qu’esthétiques, de la science du temps, à la fin du XVIIIème siècle. C’est aussi dans le ciel de la capitale française qu’ont décollé, quelques décennies plus tard, les aéroplanes d’un jeune amoureux des nuages, Louis Breguet (1880-1955) et arrière-arrière-petit-fils du premier, qui eux aussi ont permis à un secteur alors naissant de faire d’importantes avancées.

Plusieurs écarts entre générations mais un même patronyme pour marquer l’histoire et une même ville: Breguet et Paris. L’un sur la terre ferme, Breguet et l’horlogerie, pour inviter les hommes et les femmes à se repérer dans le temps, l’autre haut dans les airs, Breguet et l’aviation, pour inviter les hommes et les femmes à naviguer facilement entre les continents. Grâce aux forces aériennes françaises, à l’appel d’offre lancée en 1953 et remporté en 1954, les deux branches de l’arbre généalogique se retrouvent, encapsulées dans un seul objet: le chronographe Type XX, un instrument de vol indispensable aux soldats du ciel, édité à 1’100 exemplaires pour l’Armée de l’air entre 1955 et 1959 puis 500 pour l’Aéronautique navale, et doté de la fonction retour en vol qui permet d’effectuer une remise à zéro du comptage et le déclenchement instantané d’une nouvelle mesure des temps courts.